Mes vacances à pétaouchnok

Lorsque « Je » se lève ce matin-là, il ne se doute pas encore qu’il va passer l’une des plus mauvaises journées de sa vie. Le matin, au petit-déjeuner, il apprend que son grand-père a fait une crise cardiaque. Il doit alors rester seul avec Richard, le meilleur ami de son père, un peu perdu dans sa vie. À midi, il se fait plaquer par Léa, qui, finalement, préfère qu’ils restent amis. Et à 17h, il se fait « enlever » par Richard. Direction Saint-Axian, le village dans lequel ce dernier a grandi, pour retrouver son premier amour.  Ce roman est un road-trip initiatique loufoque et plein de tendresse. Les surprises se substituent aux déceptions, créant perpétuellement de l’inattendu. Richard, encore un peu enfant, et le narrateur, obligé de se comporter en adulte, échangent leur rôle en permanence et développent une relation intéressante. De plus, Olivier Pouteau termine son récit sur un épilogue peu crédible mais permettant une réflexion sur l’évolution des relations père-fils. Ce roman tire sa force de cette dissection des rapports émotionnels entre les êtres humains. (L.L.-D. et M.-C.D.)