« Dirty Karl est un homme d’Ăąge moyen dont le quotidien est ponctuĂ© d’aventures absurdes, sadiques, cannibales ou nĂ©crophiles ». L’album regroupe une dizaines d’histoires dĂ©veloppant la vie dĂ©solante de cet antihĂ©ros. Ainsi de la rencontre entre Karl et une jeune fille que le chien de Karl a essayĂ© de dĂ©vorer. Cette jeune fille mĂšne Karl Ă son pĂšre qui vient de dĂ©cĂ©der et lui ne parvient qu’Ă faire des pitreries pour la distraire. Comme elle n’apprĂ©cie pas cela, il la redonne Ă manger Ă son chien.  En dĂ©butant la lecture de cet ouvrage, on pense dĂ©couvrir un dessinateur dans l’esprit de Reiser, Ă qui les antihĂ©ros ne font pas peur, et qui n’est pas autrement effarouchĂ© par l’absurde ou le sadisme. HĂ©las, n’est pas Reiser qui veut. Le dessin en noir et blanc, dĂ©libĂ©rĂ©ment laid, manque Ă donner mĂȘme un soupçon de force et de dynamisme Ă des histoires sans profondeur et sans comique. La bĂȘtise ne peut tenir lieu de substitut quand l’humour n’est pas au rendez-vous. (Y.H. et A.R.)
Dirty Karl
RELOM