Bien des ciels au-dessus du septième

Eva, trente-sept ans, donne tout ce qu’elle est et ce qu’elle a aux gens qu’elle aime ou qu’elle rencontre. Sa soeur aînée, Elsie, mariée et mère de Lou, voit son mariage partir à la dérive. Entre elles, le peintre Casper va venir prendre sa place et raconter sa version. Jos, alcoolique de soixante et onze ans, ancien restaurateur, père absent, observe ses deux filles et leurs relations. Quant à Lou, adolescente incapable de se faire des amis, elle interroge le monde et s’interroge…    Griet Op de Beek fait de ce premier roman un tissage serré, mêlant les cinq narrateurs dans une trame où s’ajoutent fils noirs, fils d’or, drames et bonheurs de la vie. En donnant ainsi la parole à chacun, elle offre une vision globale de cette famille aux réflexions habituelles. La plume changeante mais toujours limpide s’envole dans des considérations parfois philosophiques, tout en dressant le portrait trivial des préoccupations de chacun. La palette des âges choisis, la diversité des personnalités promènent le lecteur entre nostalgie et espoir, désir et déceptions. Du sourire aux larmes, les personnages sont extrêmement attachants ; les sujets intergénérationnels résonnent et ramènent le lecteur à ses préoccupations sans l’y noyer. (E.A. et C.R.P.)