Achille Talon, toujours accompagnĂ© de lâineffable Lefuneste ou de sa fiancĂ©e, plus guindĂ©e que jamais, Virgule de Guillemet, sâinsurge contre les mangas, dĂ©courage un tĂ©moin de Jehovah par la longueur de son propos philosophique, corrige la conjugaison du subjonctif dâun curĂ© en plein enterrement, et Ă la fin, ⊠rate la fin de lâalbum.  Fabcaro et Serge Carrere reprennent pour la troisiĂšme fois le flambeau de Greg pour faire revivre Achille Talon qui malgrĂ© lâĂąge, nâa pas pris une ride, juste un peu de ventre. Tout en gardant son cĂŽtĂ© dĂ©suet, ringard, il Ă©volue dans son Ă©poque et prend pied dans le XXIe siĂšcle. Lâalbum est comme il se doit une succession de gags en une, voire une demie planche. On sourit parfois, on rit franchement (plus rarement, surtout quand « le temps est plus vieux »). Les inconditionnels apprĂ©cieront. Les plus jeunes trouveront le personnage un tantinet XXe siĂšcle. (V.L. et E.B.)
Achille Talon est proche du peuple ; 3
FABCARO, CARRERE Serge