Mineur de fond devenu riche propriétaire, Mauro Larrea a conquis par son travail une place enviable dans la société bourgeoise de Mexico. Ruiné par de mauvais placements, c’est à Cuba, qu’en cette fin du XIXe siècle il tente de refaire fortune. Vainqueur d’un pari stupide, il se retrouve à la tête d’un vaste domaine vinicole à Jerez, en Andalousie. Il se débat dans de sordides histoires d’héritage familial où se trouve impliquée Soledad, séductrice, manipulatrice et déterminée ! Du Mexique à l’Espagne, de multiples aventures entraînent le héros dans des batailles de légataires aux haines très recuites depuis des générations. L’auteur de L’Espionne de Tanger (NB juillet-août 2012) superpose jalousies, vengeances, découvertes de parentèles, et le roman s’étire. Le sujet principal, noyé dans des cascades de rebondissements, peine à émerger. Les situations se répètent, les dénouements d’intrigues prévisibles aussi. Les sentiments des personnages principaux sont esquissés et nulle description de lieux ne vient enrichir la lecture. On aurait aimé rêver sur ces destins mêlant amour et argent. (A.C. et A.Be.)
Soledad
DUEÑAS María