Marie-Louise

Née en 1791, fille aînée de l’empereur d’Autriche Fernand II, Marie-Louise est élevée dans la haine du général Bonaparte. A dix-huit ans, elle accepte son mariage avec « l’Ogre » par devoir. Elle s’éprend réellement de lui ; Napoléon est séduit par les multiples qualités de sa nouvelle épouse, au point de lui confier la régence pendant ses absences. Après 1814, le destin de l’Impératrice est repris en main par son père : elle règne sur le petit royaume de Parme jusqu’à sa mort en 1847, après deux remariages.   Charles-Eloi Vial (Les derniers feux de la monarchie, NB mai 2016) écrit ici un ouvrage extrêmement érudit. Il tente de réhabiliter l’image longtemps décriée de cette femme à qui le destin s’est imposé. Il souligne ses réelles qualités, son intelligence, sa curiosité pour les voyages et les arts, ses dons épistolaires, ainsi que son habilité à manoeuvrer dans des circonstances auxquelles elle n’avait pas été préparée. La somme de faits, de personnages, de détails minutieux sur le quotidien de l’héroïne rend la lecture fastidieuse. A recommander à des lecteurs qui vouent une véritable passion au sujet et souhaitent disposer des connaissances les plus approfondies sur la question. (E.L. et F.L.)