Haro sur le Tigronimbus ! (Le chasseur de rêves ; 2)

Le chasseur et son serviteur Sancho se reposent entre deux équipées. Sancho en profite pour s’occuper des animaux (vivants) qui leur servent de trophées – que le maître pense avoir chassés et tués. Celui-ci sent vite l’ennui pointer ; la lecture d’un Jules Verne ouvre la porte d’une nouvelle aventure, les voici aux prises avec un poulpe géant. Lui succéderont la baleine blanche de Moby Dick, les nuages, les microbes… Rien n’arrête un chasseur de rêves. Les nouvelles aventures de ce Don Quichotte dont on ne dit pas le nom (Gare au bétopotame, NB avril 2016) se succèdent avec invention et humour, s’enchaînant avec plus ou moins de bonheur – le glissement d’une histoire à l’autre est parfois fluide, parfois abrupt, il faut être attentif aux détails. Comme le fait remarquer le héros, ses aventures se terminent étrangement ! L’ensemble est décousu, mais assez charmant, avec ses personnages attachants et son imagination poétique. Il est bien servi par son dessin, qui insère ses personnages caricaturaux dans des décors très soignés, détaillés, et une mise en couleur variée et pertinente qui concourt à créer les ambiances. (M.D.)