One two three four ramones

1964. Sur la base américaine de Pirmasens en Allemagne de l’Ouest Doug, jeune adolescent, a pour seul horizon familial les insultes et les coups que s’échangent son père, sous-officier alcoolique et violent, et sa mère allemande. Pour échapper à ce monde lugubre, il découvre la drogue à travers la morphine. Quelques années plus tard, rentré aux États-Unis avec sa mère, il vit dans la banlieue de New York au milieu des junkies et des voyous. Avec trois copains, musiciens sans grand talent comme lui, il décide de monter un groupe de rock, nommé Dee Dee Ramones.         Les débuts du punk revisité par la bande dessinée à travers l’histoire des quatre membres fondateurs des Ramones dans le New York du milieu des années 70. L’atmosphère de l’époque est bien rendue, glauque à souhait entre drogue et violence, la musique ne peut sauver personne et sert juste d’exutoire. Sombre, tout en alternance de noir et de gris, le dessin de Cartier illustre avec une densité parfois écrasante cette histoire qui résume le destin du mouvement punk :  « no future » !  (A.R. et E.B.)