Ils sâaimaient, Elle l’a quittĂ©. Aujourd’hui il est perdu. L’a-t-elle jamais vraiment aimĂ© ? Il se souvient des jours heureux, et il pleure. Ils Ă©taient si jeunes : premiers rendez-vous dans sa chambre de jeune fille, sĂ©ances de cinĂ©ma aprĂšs les cours, puis la vie commune. Diane, sa meilleure amie â quâil nâaimait pas â, reste le seul lien entre eux, il lâappelle rĂ©guliĂšrement pour avoir de Ses nouvelles. Elle occupe toutes ses pensĂ©es mais il doit l’oublierâŠÂ  Martin Diwo, encore Ă©tudiant, signe Ă vingt-six ans son premier roman. Une histoire trĂšs banale sauf pour celui qui la vit. Le chagrin d’amour (sans doute le premier), est analysĂ© et racontĂ© un peu trop longuement, avec un style Ă la fois mĂ©lodramatique (majuscule systĂ©matique au « Elle » rĂ©current, simulation de tournage dâun long-mĂ©trage, dialogues avec une jeune prostituĂ©e), clair, sentimental et nostalgique. C’est une thĂ©rapie, dit l’auteur. LâidĂ©e est de montrer qu’une relation amoureuse Ă©volue, se renforce pour l’un quand elle s’affaiblit pour l’autre et que la volontĂ© de la faire durer pourrait tout changer. Rien de trĂšs neuf, mais le personnage est sympathique, un Ă©crivain est peut-ĂȘtre né⊠à suivre.  (V.A. et M.-F.C.)
Pour te perdre un peu moins
DIWO Martin