La dame des vignes hautes

1946. Dans une vieille ferme d’un petit village de Dordogne, Johanna, quarante ans, attend le retour de son mari, Pierre, prisonnier en Allemagne. Elle vit seule avec une belle-mère autoritaire et acariâtre et un beau-père habitué à suivre aveuglément sa femme. Peu à peu tous les hommes rentrent au village, mais Pierre ne donne aucune nouvelle. Johanna supporte de moins en moins bien l’atmosphère lugubre de la maison. Elle se sent encore jeune, pleine d’ardeur et est attirée par un bel inconnu…  Louis-Olivier Vitté, écrivain régionaliste, écrit des histoires de terroir très classiques (La statue engloutie, NB décembre 2016) situées en général dans le Limousin où sont ses racines. On retrouve dans ce nouveau livre tous les poncifs du roman rural de détente : caractère bien trempé des paysans, rudesse des moeurs dans les campagnes pendant la période d’après-guerre, héroïne courageuse, attachante et inventive, pleine de bons sentiments et qui succombe au charme d’un homme dont elle ignore tout. Malheureusement, le récit traîne en longueur sans ménager de véritable suspense.  (E.L. et F.L.)