L’épée du conquistador (Le nouveau monde ; 1)

Cortès a conquis le Mexique et règne en roi sur Tenochtitlan. Il lui faut malgré tout composer avec ses nouveaux alliés et sacrifier à leur manie … des sacrifices ! Il parvient néanmoins à sauver la vie d’une jeune princesse. Dix-huit ans plus tard, le pape désigne le frère Marcos pour se rendre au Mexique porter sa bonne parole : les habitants du nouveau monde doivent être traités à égalité avec les Espagnols. Cortès n’entend pas voir diminuer ses espérances de gains ; d’autant que la jeune princesse lui est promise et qu’il doit tenir son rang. La mission de frère Marcos va venir bouleverser les événements.  Sur fond de conquête et de nouveau monde, plusieurs histoires sont proposées. Celle d’une princesse indigène et d’un amour impossible ; la lutte d’un gentil roturier ancien esclave contre un puissant malfaisant, son ami ; des combats, des poursuites, des amitiés qui se défont, des traîtres indigènes … un cocktail assez classique sur un air de déjà (un peu) vu. Le dessin est soigné et assez réaliste même s’il est parfois imprécis. Il faudra un meilleur scénario dans le tome suivant pour déclencher l’enthousiasme. (E.B. et C.D.)