Le lance-pierres de Porto-Novo

Du premier jet de pierre, Foyan a réussi à toucher l’oiseau ! Avec son copain Noukpo, ils l’ont vu tomber ! Pourtant quand ils arrivent au pied de la statue, le « vingt-cinq kilos » a disparu !  Les garçons décident de suivre la vieille femme qui s’éloigne doucement. Invités à entrer, ils découvrent sa maison, refuge multicolore et gazouillant des animaux à plumes, et à terre, dans la cour, le touraco blessé par le lance-pierre. Ils promettent à la vieille dame de ne plus s’amuser à ce jeu cruel. Soudain des cris, une foule en colère tambourine au portail scandant méchamment : sorcière, cannibale, relâche les enfants ! La police intervient, emmène l’aieule au commissariat. Cette nouvelle poétique et fantastique a des allures de conte moderne. Adénikè, la belle étrangère devenue vieille sorcière aux pouvoirs maléfiques suivant la rumeur, crainte, rejetée par le voisinage, est emprisonnée. Seul le petit garçon, convaincu par le nuage multicolore des oiseaux tourbillonnant, viendra à son secours. Un album aux superbes illustrations aux couleurs ensoleillées de la chaleur africaine. (A.T )