Le Prince de Cochinchine

1787. Entouré de ses habituels comparses, le commissaire de police Nicolas Le Floch est confronté à une nouvelle affaire. Ayant échappé, dans son château de Ranreuil, à un attentat grâce à un mystérieux envoyé, il est rappelé à Paris. Il y retrouve un ami, l’évêque d’Adran, envoyé du roi de Cochinchine pour établir un traité d’amitié avec la France. Ceci déplaît à certains ennemis de la royauté, difficilement identifiables tant en Cochinchine qu’en France. Puis Nicolas se voit accusé de meurtre et embastillé.    Jean- François Parot (L’inconnu du pont Notre-Dame, NB janvier-février 2016), dresse d’abord le tableau vivant d’une France à la dérive, aux mains d’un roi indécis, d’une reine détestée et sans un ministre de valeur. Cependant l’intrigue n’est guère passionnante malgré quelques rebondissements plaisants. Les réflexions de notre fin limier n’offrent qu’ un intérêt limité et les digressions abondent. Si le style reste toujours soigné ainsi que les jolies et alléchantes descriptions de festins et d’une vie parisienne trépidante, on aurait souhaité une trame narrative plus nerveuse et une conclusion moins expéditive. Une histoire un peu terne dans un bel écrin. (M.F. et A.-M.D)