Pourquoi Elisabeth Åsbrink, journaliste suédoise, a-t-elle choisi de raconter, mois après mois, les faits marquants de 1947 ? Parce qu’elle considère que beaucoup de mouvements politiques ou culturels ont commencé cette année-là… et pour des raisons personnelles liées à un choix crucial de son père âgé de dix ans. Douze courts chapitres relatent à la fois les procès des nazis, la naissance du parti fasciste à Malmö, les agissements des Frères musulmans au Caire, les discussions difficiles concernant la partition de la Palestine et le sort des réfugiés juifs. Elle parle aussi des découvertes techniques : la kalachnikov, l’ordinateur…, note les oeuvres littéraires de Primo Levi et d’Orwell, et suit également l’idylle de Simone de Beauvoir avec Nelson Algren, les succès du jazz américain ou la montée fulgurante de Christian Dior ! Facile à lire, ce texte, multicolore, n’offre pas une perspective historique de la situation mais une vision éclairée de cette année particulière et de ses répercussions mondiales. (E.L. et F.L.)
1947, l’année où tout commença
ÅSBRINK Elisabeth