Gauguin

ANDREWS Sandrine

Gauguin, nĂ© voyageur, apprend Ă  peindre avec l’impressionniste Pissarro. Sa carriĂšre dĂ©bute en Bretagne, il invente le cloisonnisme, change les couleurs de la plage, rose, du chien, roux, modifie les formes, transformant les ArlĂ©siennes en triangles, les bosquets en monstres. Martinique, Tahiti, oĂč qu’il soit, l’artiste crĂ©e et ne copie pas la Nature ! La Belle AngĂšle en fut d’ailleurs fort vexĂ©e.  Un documentaire, plaisant Ă  lire et Ă  regarder, qui arrive Ă  point pour l’exposition au Grand Palais Ă  Paris. Les tableaux reprĂ©sentĂ©s sont sobrement rĂ©fĂ©rencĂ©s Ă  la fin de l’ouvrage. Quel dommage de n’avoir exploitĂ© que la palette du peintre et esquissĂ© en une seule page le gĂ©nie crĂ©ateur du potier, du modeleur de statues, de l’inventeur des mythes et lĂ©gendes maories. De plus, est-ce bien nĂ©cessaire pour un documentaire, parce qu’il est destinĂ© aux enfants, de ponctuer le texte d’inutiles GRRRR, MIAM MIAM. (J.G.)Â