Venue annoncer à son mari qu’elle est enceinte, Estella apprend qu’il n’a plus de travail, qu’ils sont ruinés et qu’il a une liaison. Il l’informe même de son intention de divorcer. Décidée à refaire sa vie, elle part en Australie pour reprendre le cabinet d’un vétérinaire décédé. Elle préfère cacher son identité et sa grossesse, dissimulant de nombreux secrets. Un milieu hostile l’attend, la population fait bloc contre elle, espérant que, découragée, elle regagne l’Angleterre au plus vite. Comme dans le précédent livre d’Elizabeth Haran (Le pays du soleil rouge, NB avril 2017), une jeune Anglaise fuit son pays et part en Australie. L’auteur, qui vit à Adélaïde depuis son enfance, décrit avec talent le bush australien, la civilisation aborigène, le climat pénible, l’isolement, la vie rude des habitants. L’entraide règne mais ils s’unissent contre l’étrangère qu’ils ont du mal à accepter alors que son prédécesseur était apprécié. Tous les thèmes habituels du roman de détente se trouvent réunis. Mais, comme souvent, le dénouement se devine très rapidement, les répétitions s’accumulent ainsi que de nombreuses invraisemblances. L’intérêt faiblit peu à peu. (B.D. et A.-M.D.)
Étoiles dans le ciel du sud
HARAN Elizabeth