Les larmes de la sorcière Asuri (Namasté)

Dans un palais, Mina, ses parents et sa souricette découvrent un spectacle époustouflant : l’Himalaya et sa vallée. En pleine exploration du grenier, Mina croise une vieille femme racornie et hostile. Partie avec son ami Pintu, jeune bonze sérieux et réaliste, la fillette ignore encore ce qu’une innocente balade peut réserver comme surprise. Un beau fauconnier, un mausolée mystérieux, trois vieillards en file indienne… De quoi, encore, rendre fous ses parents. Le scénario, efficace et simple (trop ?), toujours situé en Inde, se déroule dans des décors qui manquent un peu de détails originaux et typiques, à l’inverse des tomes précédents. Dommage ! Visant les enfants du primaire, le découpage précis et détaillé ainsi que l’aspect lisse des vignettes facilite la lecture même s’ils atténuent parfois l’aspect périlleux des aventures pourtant bien présentes. Côté personnages, leurs grands yeux, façon manga, soulignent leurs attitudes bienveillantes ou inquiétantes, amicales ou indifférentes. Ces quelques réserves entendues, voici une lecture sans prétention au quota détente non négligeable. (M.-F.L.-G.)