Lettre à un soldat d’Allah : chroniques d’un monde désorienté

Kabyle, Karim Akouche, poète, dramaturge et romancier (La religion de ma mère, NB décembre 2017), publie des chroniques parues dans des journaux français ou canadiens entre 2015 et 2018. Après six ans il quitte la France « en déliquescence économique et morale » et s’installe en 2008 au Québec, où il défend la laïcité. Militant anti-islamiste, il ne mâche pas ses mots. Après s’en être pris à Daech et à ses soldats fous, il rappelle que son pays a été colonisé par les Arabes au VIIe siècle, qu’on a imposé aux peuples autochtones la religion musulmane et la langue arabe, en écrasant la liberté, hier comme aujourd’hui. Sa critique de l’Algérie actuelle est virulente. Il dénonce aussi la tiédeur et la naïveté de l’Europe et du Canada. La révolte et le chagrin de cet écorché vif s’expriment dans cette langue française qu’il aime tant, en cris du coeur, coups de gueule et poèmes percutants et salubres. (H.V. et A.Le.)