Sâil y a une chose qui dĂ©goĂ»te Sarah, câest les baisers ; les baisers en gĂ©nĂ©ral et plus particuliĂšrement les baisers baveux de son petit frĂšre. Quant aux baisers quâĂ©changent les amoureux, lâidĂ©e mĂȘme la rĂ©pugne. Alors, comment espĂ©rer quâun garçon sâintĂ©resse Ă elle ? Le jour oĂč un nouveau arrive en classe, le bel Harry, Sarah fond, comme toutes ses amies, et commence Ă penser quâil est temps de vaincre ses peurs. Son grand frĂšre nâa pas besoin de paroles pour comprendre. Il encourage sa soeur Ă faire de lâescrime comme lui, une occasion de se rapprocher dâHarry qui pratique ce sport, mais surtout de prendre confiance en soi.  Les Ă©panchements de lâadolescente, ses rĂ©actions excessives Ă tout contact physique seraient vite insupportables sans lâĂ©criture dâun Ă©crivain virtuose qui manie aussi bien la langue que lâhumour. Mais tout de mĂȘme, le texte est trĂšs bavard. Par chance, lâintervention du frĂšre aĂźnĂ© apporte une dimension moins obsessionnelle Ă la logorrhĂ©e de Sarah, belle figure protectrice, coach discret et comprĂ©hensif. (A.-M.R. et F.C.)
J’embrasse pas !
COUAILLET Richard