Une fille bien

Elle est rédactrice en chef d’un magazine féminin en vue et vit dans un stress permanent au journal. À la maison, ses deux fils en pleine crise d’adolescence la rendent folle. Ses amies et collègues l’encouragent à consulter un médecin. Puis une ancienne camarade de classe lui rend son journal intime retrouvé dans son grenier. Elle s’interroge sur cette année de cinquième où un professeur faisait chavirer les coeurs. La même semaine il est retrouvé assassiné chez lui. Tout se complique…  L’auteure est petite-fille d’une Arménienne rescapée du génocide ; elle lui a rendu hommage dans un livre précédent (L’étrangère,  NB juillet-août 2015) et s’en inspire pour créer le rôle de la tante extravagante, mémoire de la famille. Elle connaît le milieu des journaux féminins, étant ancienne directrice de Elle. Ce roman décrit avec empathie la vie d’une femme active, toujours pressée, obsédée par les dangers qui guettent les ados. La description des comités de direction avec leurs débats sur les sujets sociétaux, le rôle du journal dans son soutien de la cause des femmes, la référence au drame arménien agrémentent le récit où l’humour est omniprésent. (D.C. et M.-P.R.)