Le train des barracas

1965. Anita et sa famille quittent le Portugal pour échapper à la dictature de Salazar. Ils laissent derrière eux leur terre natale pour la France où ils vont connaître une vie très dure. Ils arrivent à Champigny-sur-Marne où ils logent dans des baraquements (les barracas). Heureusement, dans leur exode ils retrouvent une communauté portugaise très solidaire. Grâce à son grand-père, l’espoir de revenir ne quittera pas la jeune exilée. Le roman évoque avec beaucoup d’émotion, de simplicité et de poésie ce qu’a pu être l’émigration portugaise massive et clandestine de 1957 à 1974. L’auteur oppose le cadre de vie idyllique de cette petite fille au Portugal à la précarité des baraquements et la dureté du quotidien en France. Le texte reste optimiste et pose finalement, à travers ce bref épisode de la vie d’Anita, la question du déracinement. (C.G. et M.-C.D.)