Marguerite, 14 ans, est l’aînée de quatre frère et soeurs qui vivent avec leur mère, depuis que leur père est parti. Leur maison est grande, douillette et pleine de vie, néanmoins pour Maggie le quotidien est difficile. Elle s’y sent enfermée et contrainte; sa mère refuse qu’elle sorte avec ses amis et lui demande de la seconder auprès des plus jeunes. Au collège, certaines se moquent d’elle, et sa meilleure amie est partie vivre ailleurs. Maggie attend beaucoup d’un voyage scolaire en Italie, entre autre l’occasion de se rapprocher d’Anatole dont elle est secrètement amoureuse. Mais rien ne se passe comme prévu ; heureusement sa grand-mère Yvette vient inopinément la rechercher, mais pourquoi ? D’emblée, les « ingrédients » d’un roman à thème, d’un roman sociétal sont fournis. Mais le récit, décousu, ne suit pas. Quant à l’histoire de la grand-mère, comme surajoutée in fine, elle apporte une note dramatique inutile, prélude à un dénouement apaisé dans lequel chacun semble trouver sa juste place. Ce roman laisse un goût amer, incomplet, malgré des personnages attachants. (M.-T.D. et A.E.)
Les déclinaisons de la marguerite
MENU Séraphine