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Une femme vêtue de latex est retrouvée morte à son domicile. Dans la salle de bains, un homme, totalement hébété et déshydraté, a les mains menottées dans le dos. Ce garçon, rendu in extremis à la vie, c’est Marc, fiancé à Nadège, disparu depuis trois ans, lors de l’enterrement de sa vie de garçon… La jeune femme, entre temps, a refait sa vie avec Antoine et Enzo, né de sa relation avec Marc. La réapparition incroyable de son ancien amant la bouleverse et la plonge soudain dans un univers étrange dont elle ignorait tout.  Dans ce premier roman, Matthias Jambon-Puillet aborde frontalement le sadomasochisme, pratique parfois canalisée dans des clubs privés, mais exercée aussi de façon très intime et discrète. Il donne la parole à trois personnages qui, tour à tour, découvrent, adoptent ou inversent des rapports de soumission ou de domination. Ce monde de fantasmes, assez glauque, est cependant – et malheureusement – traité de façon peu crédible car l’écriture est vraiment plate et convenue. L’auteur, qui se veut optimiste, montre la difficulté, mais pas l’impossibilité, de retrouver un monde « normal » et une vie sentimentale équilibrée. Un roman dérangeant, mais avec lequel on prend des distances. (E.Ca. et M.-C.A.)