Layla, conte des marais écarlates

Un jour qu’il parcourait les marais à la recherche de mets rares, Grenoye tombe sur Layla et ses serpents. Mais au lieu d’être dévoré par cette femme sublime qui se repait du sang de ses victimes, il en reste longtemps obsédé. La mort de sa mère le laisse désemparé. Il survit grâce à la solidarité des indigents et renaît à la vie grâce à la belle Edith, une amie d’enfance qui ne l’a jamais oublié. Un jour de fête au château, tout va basculer ; Layla réapparaît et tue le roi qui convoite une pierre précieuse, source de puissance et d’immortalité. La douce princesse, fille de feu le roi, devenue souveraine, a soif de conquêtes. Elle entraîne les hommes du royaume dans des guerres où le sang va couler.  Layla est un conte, le conte des marais écarlates, à la fois beau et morbide où la vraie vie côtoie la fantasy, et où la sensualité fraye avec le crime. Heureusement, le dessin est riche, maîtrisé, avec une mise en couleur soignée. Dommage que le scénario soit aussi confus et comporte autant de « tiroirs » dans lesquels le lecteur peut se perdre. Profusion n’est pas richesse ! (D.L. et C.D.)