Le roi Gradlon est parti en guerre. Il sâĂ©prend dâune reine guerriĂšre qui meurt en couches, lui laissant une fille et un cheval magique. DĂ©sespĂ©rĂ©, il se dĂ©sintĂ©resse de tout jusquâau jour oĂč il rencontre un ermite que la populace veut mettre Ă mort. Loin dâĂȘtre un sorcier, lâhomme de Dieu va le convertir. Plus de fĂ©es, de dieux celtes, de libertĂ© de moeurs mais lâapparition du pĂ©chĂ© et des intolĂ©rances dâun christianisme intransigeant. BientĂŽt, on veut faire comme le roi. Aussi, la nouvelle religion est vite adoptĂ©e par le plus grand nombre. Dahud, la petite orpheline, est devenue une femme libre qui reste attachĂ©e aux modes de vie dâavant. Elle et ses amis ne supportent pas le pouvoir de Saint Corentin. Ils sâexilent dans la ville nouvelle dâYsâŠÂ  Cette fable, qui a enflammĂ© les imaginations, met en prĂ©sence des personnages forts, en particulier un homme dâĂ©glise guidĂ© par sa foi et le message divin. Face Ă lui, une femme de pouvoir et de devoir, hĂ©ritiĂšre des coutumes celtes. Si la fin de cette histoire est connue, la prĂ©face de Gilles Servat Ă©claire ce conte celtique. Le dessin peut paraĂźtre tourmentĂ© mais il suit le vent de lâaventure ou des embruns du large qui volent au fil des pages. (D.L. et H.T.)
Ys
ANNAĂG, SĂCHERESSE LoĂŻc