L’homme qui aimait trop les livres

Un jour, un ami confie à la journaliste Allison Hoover Bartlett un ouvrage magnifique, le Kräutterbuch, un herbier du XVIIe siècle. De tels objets peuvent attirer des convoitises, aussi décide-t-elle de s’intéresser au monde du livre ancien et des collectionneurs en général. Elle rencontre le célèbre voleur de livres, John Gilkey mais également le libraire Ken Sanders, impliqué personnellement dans la poursuite de ce dernier.  L’auteur tire ce roman d’un article paru en 2009. Intriguée par le comportement du voleur, elle cherche à comprendre les motivations de ces hommes, prêts à tout pour assouvir leur passion qui les conduit parfois jusqu’en prison. Désireux de posséder les cent meilleurs romans, ce voleur impénitent utilise tous les procédés possibles – trafic de cartes bancaires, fausses identités et fausses adresses… – pour satisfaire un désir obsessionnel. Cette histoire rocambolesque, bien que réelle, nous entraîne dans divers salons d’objets anciens et librairies à travers l’Amérique. Des précisions souvent inutiles mais demandant une grande érudition – auteurs plus ou moins connus, nombre de pages, numéro de l’édition, valeur estimée – et un ton monocorde alourdissent la lecture de ce livre au sujet pourtant intéressant. (B.D. et A.Be.)