18 octobre 2103 ; 11 août 2057 ; 3 avril 3167. Précisément datée, chaque capsule offre un court voyage dans le futur. On y découvre une Lune transformée en dépotoir, un Disneyland reconverti en cité autonome au bonheur obligatoire, la captation de la Terre par une multinationale, des mondes normalisés à l’extrême. On y rencontre des réfugiés temporels, des gens qui retournent à la nature sauvage, des transhumanisés, des idiots obligatoires. Ces pastilles de science-fiction offrent un miroir déformé des tendances de notre monde actuel; des explorations d’avenirs possibles ou non, des évocations à la fois familières et étranges, où l’éternel humain continue de faire ses dégâts. La problématique de chaque époque est vite cernée, en général à travers un ou deux personnages. Les évocations sont parfois convenues, mais agrémentées d’une écriture élégante, d’un certain humour noir, elles contiennent suffisamment de surprises pour que l’on saute de nouvelle en nouvelle avec curiosité et gourmandise. (M.D. et C.B.)
Capsules
PLANCHON Benjamin