Le 7 mai 2015, à Philadelphie, la jeune Audrey Kornbluth, alias Walczak, arrive pour l’inauguration d’un monument commémorant la mort de son grand-père, Stan, policier assassiné avec son coéquipier noir, George, cinquante ans plus tôt. Audrey est une jeune fille adoptée, rebelle, qui entreprend, dans le cadre de ses études de criminologie, de retracer les circonstances du double assassinat de 1965.
C’est une fresque historique de la ville de Philadelphie, par le biais des tribulations et avatars d’une famille où l’on est policier de génération en génération. Le récit décrit la mission quasi impossible de la police pour maintenir l’ordre dans une mégapole aux multiples quartiers différents – carte à l’appui – dont le seul point commun semble être la consommation d’alcool sans limite. La ville est minée par le racisme, la corruption et le grand banditisme auxquels se heurtent le grand-père, le père et la petite-fille. L’auteur applique les codes classiques du polar, mais recourt tout au long du livre à l’alternance répétitive de trois époques – une par génération – ce qui rend l’intrigue souvent obscure. Quelques rebondissements ne sauvent pas le tout. (M.Bi. et L.D.)