Le fantôme du chat assassin

FINE Anne

Tuffy n’en est pas à une goujaterie près ! Il a toujours eu une bonne excuse pour « rater » les enterrements de ses congénères. De quoi lui mettre la puce à l’oreille : qui viendra assister au sien ? Comment savoir ? En assistant vivant à ses propres obsèques, tout le monde le croyant mort, il ne sera pas déçu…  De la fantaisie encore et toujours avec ce trublion de chat qui tient la dragée haute à toute la bande du quartier. Le temps de comprendre que personne ou presque ne regretterait sa disparition, son nombrilisme à peine ébranlé, le voilà à nouveau maître du territoire, pris par les autres nigauds, pour le fantôme du défunt Tuffy : un retournement de situation ébouriffant ! La désinvolture et l’immoralité du scénario sont réjouissantes, la ruse du matou le faisant une fois de plus retomber sur ses pattes. Le style alerte du récit, la qualité de l’écriture ne se démentent pas. (C.B.)