La poupée kokeshi en bois d’érable, offerte par sa tante Nami, devient pour Tomoko une amie inséparable. Hélas, durant la course sous l’orage la poupée a glissé du sac à dos. Perdue ! Tomoko, inconsolable, trouve un dérivatif en modelant, au cours de poterie, une statuette en terre assez ressemblante. Elle a découvert le plaisir de la céramique et en fera son métier plus tard. C’est ainsi que le hasard l’amène à retrouver, exposée en vitrine, sa poupée et apprendre qu’elle fut chérie par celle qui l’avait trouvée.
La perte de la petite poupée en bois, l’amie, le doudou, le réconfort des enfants, constitue une histoire intemporelle et universelle dégageant beaucoup de douceur et sérénité. L’illustration épurée au dessin soigné et délicat invite à pénétrer, par petites touches et détails du décor, au sein de la culture japonaise. Un bel album au charme certain, apte à adoucir bien des chagrins et aider sereinement à grandir. (A.T.)