Les Apocalysters ont réussi. Des centrales nucléaires ont explosé, provoquant des catastrophes qui vont exterminer les humains. Toute la Terre se refroidit et ceux qui ont échappé aux radiations seront gelés par les grands froids. Seuls les malfaisants seront sauvés car ils ont organisé leur survie ; une simple panne électrique va remettre leur plan en cause… Le Transperceneige du milliardaire philanthrope Zheng, un train aux mille wagons, parcourt la planète. Il embarque des voyageurs munis de leur billet et vivants, qui vont ainsi échapper à une mort certaine. Tout a été prévu par cet utopiste généreux mais le train est victime de son succès…
Cet album est le sixième d’une saga qui dure depuis bientôt quarante ans. Si Jacques Lob a magnifié une fable sociale pas très optimiste, ce deuxième acte, dû à Matz pour le scénario et au dessin très typé et sans fioritures de Rochette, nous glace. Tout est oppressant, sombre et semble conduire à toute vitesse vers le chaos. Le monde et l’humanité ont-ils encore une chance ? À suivre.