Londres, 1938. – Le millionnaire autodidacte Joseph P. Kennedy veut devenir le premier prĂ©sident catholique irlandais des Ătats-Unis. Pour se dĂ©barrasser de son concurrent, le prĂ©sident Roosevelt l’envoie en Angleterre en tant qu’ambassadeur. La presse et le peuple britannique adorent la famille photogĂ©nique, toute amĂ©ricaine. Pendant ce temps, lâAllemagne nazie fait trembler l’Europe au rythme de ses appĂ©tits territoriaux. Kennedy met alors tout en Ćuvre (y compris en utilisant sa famille) pour convaincre Roosevelt de ne pas s’impliquer dans le conflit europĂ©en, au grand dam du PrĂ©sident et des anglais.
Il sâagit ici du 2e tome dâune trilogie traduite du nĂ©erlandais (3e tome Ă paraĂźtre). Parfaitement documentĂ©e (voir le dossier trĂšs complet de Nigel Hamilton en fin dâouvrage) cette saga met en lumiĂšre lâappĂ©tit politique du fondateur de la dynastie Kennedy, Joseph, corrupteur, corrompu et sympathisant nazi. Ă cette Ă©poque la famille Kennedy en est encore Ă ses prĂ©mices. Lâhistoire nous dĂ©montrera aprĂšs-guerre le destin unique quâelle sâest tracĂ© par elle-mĂȘme. Un dessin simple illustre parfaitement le propos lourd et complexe dâun ouvrage que lâon peut parfaitement lire indĂ©pendamment des autres tomes. Chaudement recommandĂ© Ă ceux qui sâintĂ©ressent Ă lâhistoire contemporaine.