Traverser l’autoroute

Avoir une vie réglée, sans aspérité ; posséder tout ce qu’il est raisonnable d’avoir : une maison un jardin, une voiture, tout ce qu’il faut pour les entretenir ne rend pas forcément heureux. Il y a aussi sa famille. Mais une femme avec laquelle les seules discussions tournent autour du linge et de la vaisselle et un garçon en pleine crise d’adolescence qui est difficile à comprendre peut rendre la vie terne et sans intérêt. L’occasion va se présenter lors d’un trajet avec son fils de tenter de renouer le fil d’un dialogue depuis longtemps disparu.

C’est une tranche de vie qui nous est proposée sur fond de difficultés de communication entrainées par un quotidien trop bien huilé. Après un exposé sur les méfaits de la routine journalière et de l’incompréhension entre les trois membres de cette famille un événement bien singulier va les rapprocher : la récupération d’un chien errant sur un bord d’autoroute ; action concertée entre le père et le fils. Nous sommes heureux qu’un événement aussi banal qui prend une grande partie de la BD permette ce rapprochement dans cette famille déchirée !