Les enfants entourent l’oncle Paul, pour écouter la suite des aventures de Juliette. Nous la retrouvons en 1938, au moment où elle décide de devenir Grand Reporter, au grand dam de son père. Monsieur De Sainteloi préfèrerait voir sa fille mariée, mère de beaux enfants, et surtout… obéissante. Il est en effet sur le point de conclure une affaire avec des investisseurs allemands, et souhaite que Juliette cède avec lui une partie des parts de sa société. Mais ces allemands sont des nazis, et Juliette refuse catégoriquement. Elle oublie ces tracas en se lançant dans le journalisme, et dans les bras du beau Ray. Mais le travail et l’amour vont contre toute attente replonger Juliette au cœur de cette affaire avec les nazis. Des événements dramatiques attendent la jeune héroïne…
Les talentueux Sente et Verron nous livrent dans ce second volet de la série Mademoiselle J une histoire palpitante, installée dans un contexte historique impeccablement retranscrit. Juliette ressemble à l’hôtesse Natasha, ou à la maman de Boule (série reprise par Verron), et on tombe sous le charme de son caractère trempé. Les auteurs livrent également dans ces aventures un hommage au journal Spirou, dont le personnage apparait même dans certaines pages.