Fleur de cadavre (Shikabana ; 1)

Tsuyu jeune garçon à l’enfance difficile, est devenu le souffre douleur d’une famille d’hébergement où il n’est pas le bienvenu et où il est maltraité. De désespoir, démuni, il part vivre dans la rue où Mizore jeune fille au cœur généreux le rencontre et lui propose de l’installer chez elle. Devenu étudiant à Kyoto, Tsuyu en est amoureux et ne rêve que d’épouser sa protectrice, grande sœur et complice.

L’histoire bascule dans le fantastique le jour où Mizore est renversée par une voiture. Tsuyu se refuse à la faire disparaitre, la garde et découvre un mot de Mizore l’implorant de ne pas l’incinérer parce qu’un miracle va arriver. De fait Mizore ressuscite sous forme de «kuroe » (souillure noire) qui agresse et défigure Tsuyu. Il se réveille dans les locaux de la section du pole de sécurité de la préfecture de police. Sanae inspectrice en matière d’organismes spéciaux lui explique que les Kuroe sont issus d’un œuf qu’une mystérieuse créature pond dans certains humains. Tsuyu ayant étant souillé par un Kuore devient un «mort errant» il décide de s’enrôler pour trouver et détruire cette créature, posant les bases de cette saga. 

Confirmant la maestria des japonais comme conteur d’histoire, Shikabana (shikabane veut dire cadavre en japonais) Kei Monri nous entraine dans cette aventure au croisement du fantastique surréaliste et des mythes et légendes japonaises où le bien ne l’est pas forcément et le mal pas totalement.  Comme beaucoup de Seinen, ce manga s’adresse plutôt à un lectorat de jeunes hommes, mais finalement satisfera tous les amateurs de ce genre de littérature.