Moby Dick

Melville Herman, Chichester Dan, Sienkiewicz Bill

Capitaine du Pequod, Achab s’est lancĂ© dans une course effrĂ©nĂ©e pour retrouver et tuer Moby Dick, le grand  cachalot blanc Ă  la mĂąchoire tordue qui lui avait pris sa jambe lors d’une prĂ©cĂ©dente campagne de pĂȘche. Il suit les veines, c’est Ă  dire les itinĂ©raires des grand cĂ©tacĂ©s, en questionnant tous les navires qu’il rencontre. Il fait façonner un harpon dans le meilleur acier, trempĂ© dans le sang des hommes et baptisĂ© au nom du Diable. Il est prĂȘt Ă  l’affrontement, mais pourra-t-il Ă©chapper aux sombres prĂ©dictions du diabolique Fedallah ? 

Un challenge difficile que de rĂ©sumer en quarante quatre planches le cĂ©lĂšbre roman de Melville. Pari rĂ©ussi, grĂące surtout Ă  un dessin hallucinĂ©. Toujours un peu brumeux, violent et rude, il saute au visage du lecteur dans une mise en page trĂšs libre, Ă©voquant avec puissance le rude combat des hommes contre la mer, contre les baleines et contre leurs propres terreurs. La figure hautaine et obsĂ©dĂ©e du capitaine insuffle son obsession  Ă  un Ă©quipage rude oĂč dominent quelques belles figures comme celle du charpentier qui sait façonner une prothĂšse ou du forgeron aux allures de Vulcain.

(PdP-AD)