L’histoire de Ruth Jacob (Melvile ; 3)

RENARD Romain

« EngoncĂ©e dans la vallĂ©e et gardĂ©e par les forĂȘts de sycomores et de pins Douglas, Melvile comptait avant la fermeture des scieries plus d’un millier d’habitants. Si vous n’étiez pas bucheron ou draveur, c’étaient les scieries de la famille TrĂ©jean qui vous employaient. Â»

Paul Rivest revient Ă  Melvile vingt-cinq ans aprĂšs l’annĂ©e du Grand incendie. Il avait alors quatorze ans et avait vĂ©cu le plus beau, le plus magnifique et le plus improbable des amours. Mais cet incendie, il n’avait pas voulu que ça arrive, vraiment il ne voulait pas. Il aurait tant aimĂ©, quand ses parents Ă©taient venus le chercher le lendemain du drame, que son pĂšre lui dise : « Ce n’est pas ta faute. Ce n’est pas ta faute. »

Ils vont construire un barrage et la ville va ĂȘtre noyĂ©e. Il revient parce que la maison de Mamie, chez qui il passait chaque Ă©tĂ©, a Ă©tĂ© vendue et qu’il faut qu’il s’occupe de ses derniĂšres affaires. Le notaire chargĂ© par la Compagnie de la vente de tous les terrains lui apprend que sa grand-mĂšre a Ă©tĂ© ajoutĂ©e sur le testament d’Emmanuel TrĂ©jean et qu’elle a hĂ©ritĂ© d’un terrain valant une trĂšs belle somme


Nous suivons Paul Rivest qui cherche Ă  comprendre pourquoi et qui, au fil de ses  rencontres avec ceux qui sont encore lĂ , s’approche petit Ă  petit de l’insupportable vĂ©ritĂ©.

Ce livre de 400 pages est un somptueux bijou narratif et une absolue merveille graphique en 4 livres accompagnĂ©s d’une bande son.

(PG-MT)