Warhol

BOTTON Michele, MARAGGI Marco

Andrew Warhola est né en 1928 à Pittsburg, en Pennsylvanie. Immigré et timide, Andrew s’ennuie à l’école et ne se sent bien qu’à la maison à lire des BD et à dessiner. Il étudie l’art, le design et l’art publicitaire au Carnegie Institute of technologie, et veut réussir. Ce sera à New York.

Il devient Andy Warhol et trouve rapidement sa place dans le milieu de la publicité, mais il peine à se faire reconnaitre comme artiste. Il cherche quelque chose qui soit susceptible d’attirer l’attention. Il n’inventera pas et se contentera de reproduire, en série si possible. Des boites de soupe, des bouteilles de Coca-cola. Et puis ce sera le portait de Marilyn Monroe qui vient de mourir, le début d’une série qui n’aura pas de fin.

Il touche à la musique, au cinéma. Il créé The Art Factory, un lieu portes ouvertes de rencontre de tous les artistes, qui a beaucoup de succès. Un jour de juin 1968, il est victime d’une tentative d’assassinat dont il se remet par miracle. Il reprend le travail, c’est-à-dire les affaires, de plus belle. Se réinventer pour rester fidèle à lui-même. En sentant la mode, il reste une référence. Il meurt en 1987, pendant la préparation à une opération de routine.

Cette biographie a le très grand mérite de la simplicité, même si on aurait aimé en savoir un peu plus sur la personnalité profonde de Warhol et sur ses relations dans sa vie privée. Les dessins sont dans l’ambiance des œuvres de Warhol, dans un registre plus modeste.

(PG)