1000 était une fois…

Dix saynètes sont découpées en trois longues bandes. En haut, un lieu, un décor, un contexte; au milieu, une action ; en bas, des acteurs/spectateurs. On passe de l’espace à la banquise, d’un match de foot à un western, d’un château de l’époque classique à la préhistoire. Comme dans un cadavre exquis, on peut les mélanger pour inventer de nouvelles histoires, forcément inattendues, drôles ou tragiques, et parfois étrangement cohérentes… Le procédé est connu, son exploitation sous forme d’album réussie par Max Ducos. Les gouaches précises aux couleurs nuancées permettent de recomposer de grandes images qui ajoutent une dimension concrète à la scène décrite. Les historiettes d’origine ont été soigneusement pensées pour pouvoir s’adapter, quoique de façon décalée, à des situations variées. Un album parfait pour jouer seul ou à plusieurs, qui donnera peut-être l’envie d’ajouter ses propres propositions. (M.D.)