1934, le crâne de la plage (Les chasseurs d’écume ; 5)

1934. Au cours d’une sortie de classe, Fanch Gloaguen et ses camarades découvrent un crâne enfoui dans le sable. Il n’en faut pas plus, une fois rentrés chez eux, pour que les adolescents se mettent à imaginer des histoires de vengeance et de pirates. Ils décident de former une confrérie pour éclaircir le mystère de cette découverte. Pendant ce temps, le père de Fanch, capitaine–pêcheur, essaye de convaincre son équipage d’investir dans un chalutier à moteur qui leur permettrait de s’affranchir plus facilement des contraintes météorologiques et d’améliorer leur productivité. Cet album débute un nouveau cycle des aventures des sardiniers bretons, des pêcheurs pauvres, durs au mal, mais fiers de leur indépendance. Il mêle dans une même histoire un récit typique des romans pour adolescents et une chronique villageoise et maritime. Le dessin, de facture classique, est simple et direct. Le ton ombré des teintes retenues convient aussi bien aux scènes intimistes qu’aux séquences de haute mer. L’histoire se met en place avec une certaine torpeur qui paradoxalement fait pénétrer lentement mais sûrement dans cette chronique bretonne. À suivre. (A.R. et H.T.)