220 volts

Écrivain célèbre, à la recherche de l’inspiration perdue, Ramon s’isole dans la maison de campagne de ses beaux-parents avec son épouse Margot. Il trouve un indice de son infidélité et la tension monte entre les époux. Tout bascule lorsqu’il s’électrocute en voulant réparer un fusible : il ne contrôle plus les pulsions de meurtre qui lui viennent durant son sommeil. Un chat est sa première victime et, lorsqu’il trouve un matin son épouse étranglée, il panique et fait disparaître le corps. Il doit aussi éliminer son médecin dont le seul tort était d’être là au mauvais moment. Un temps soupçonné par la police, il est disculpé grâce à un mystérieux témoin. Tiré du roman de Joseph Incardona, le scénario tient en haleine en déroulant sans faille rebondissements inattendus et enchaînements inexorables. Noir comme le récit, le dessin insiste sur les expressions des personnages, agressifs ou suspicieux, hantant des décors désespérants. Le cynisme règne jusqu’aux révélations finales. (P.P. et H.T.)