Dans Ma Cerisaie (N.B. août-sept. 2001), la célèbre actrice racontait, sous une forme romancée, l’histoire de sa famille ; elle consacre ce volume à sa carrière cinématographique, commencée très jeune. Chaque chapitre évoque un film, son rôle, ses partenaires, le metteur en scène, les incidents du tournage : certains ne sont guère restés dans les mémoires, mais comment l’oublier dans « la Princesse de Clèves » ? Parfois, elle livre un peu de sa vie privée, ses amours, ses maris, ses enfants, son engagement à gauche tout en réfléchissant sur le métier de comédienne, au cinéma et au théâtre. Ce parti pris assez répétitif d’une longue énumération de films sans grand succès, ou jamais produits, est vite lassant ; le lecteur est plutôt intéressé par les passages autobiographiques, la description d’une famille chaleureuse, les questions posées : pourquoi accepter de tourner un film, comment se passent les tournages, les scènes de nu ou d’amour ? Très consciente de sa beauté, Marina Vlady rend hommage aux deux hommes qui ont le plus compté pour elle, le poète Vissotsky, et le Professeur Schwarzenberg.
24 images/seconde : séquences de mémoire.
VLADY Marina