Sa grand-mère va bientôt mourir, sa meilleure amie a déménagé et elle est au seuil de l’adolescence. Rien d’étonnant donc à ce qu’elle accueille avec plaisir, sur le chemin de l’école, une femme étrange qui semble bien connaître sa famille. Fantôme de la mère de sa grand-mère, morte très jeune, elle apparaît avec le désir d’adoucir les derniers jours de sa fille, qu’elle n’a pas pu entourer de son amour.
Rien de morbide dans ce récit, bien au contraire : les personnages sont chaleureux et aiment trop la vie pour s’apitoyer, et en premier lieu la mourante ! Le rire est proche de l’émotion et le fantôme plus fantaisiste qu’effrayant, plus ange gardien que spectre. Trois femmes, la grand-mère, la fille et la petite-fille, et le fantôme de l’arrière-grand-mère font d’une fin de vie une aventure peu banale où se joue surtout une belle histoire d’accompagnement dans la mort et de transmission. La traduction ne rend peut-être pas la qualité du texte anglais ?