Le rĂ©dacteur en chef du « Cleveland Chronicle » concĂšde 300 mots dans la rubrique « Faits divers » au pigiste Nicky Stella pour une prostituĂ©e tombĂ©e de sa fenĂȘtre et l’overdose fatale de son client. Nicky flaire le scoop, car le client est un prĂȘtre… Ses investigations aprĂšs ce premier drame lâentraĂźnent, au fil d’une succession de crimes, jusquâĂ un tueur pervers. Ce dernier traque lui-mĂȘme le responsable dâune tragique soirĂ©e Ă©tudiante Ă lâoccasion dâHalloween, vingt ans auparavant. Paru aux Ătats-Unis en 1998, 300 mots est le septiĂšme roman traduit en France de cet auteur amĂ©ricain nĂ© Ă Cleveland en 1952. Son couple de policiers rĂ©current (Nocturne, NB dĂ©cembre 2013) est absent, mais tous les ingrĂ©dients du thriller sont lĂ : journaliste au grand coeur poursuivi par ses crĂ©anciers, notables dont la façade respectable dissimule un passĂ© encombrant, policiers pas trĂšs nets, hackers virtuoses du piratage informatique, psychopathes fĂ©rus de sanglantes mises en scĂšne. Un style nerveux, des chapitres souvent trĂšs courts rythment un rĂ©cit Ă l’articulation complexe, surprenante jusquâ au dĂ©nouement.
300 mots
MONTANARI Richard