En 1625, Charles Ier succède à son père Jacques Ier sur le trône d’Angleterre dans un royaume confronté à une situation institutionnelle et religieuse délicate. L’Écosse, l’Irlande, puis le Parlement dominé par les puritains se révoltent. De renoncement en défaite, le roi perd ses pouvoirs, est fait prisonnier et décapité en 1649. Première Révolution qui aboutira à une République dirigée par Cromwell. À la mort de celui-ci, les Anglais offrent la couronne à Charles II qui règne assez paisiblement, mais son successeur Jacques II doit fuir en France en 1688, et c’est Guillaume III d’Orange-Nassau, époux de Marie, fille du roi déchu, qui est appelé au trône. C’est la seconde Révolution. La Déclaration des Droits de 1689 qui en est issue sera la base du nouveau régime parlementaire qui limite sévèrement les pouvoirs du souverain.
Écrit par un historien français spécialiste de l’histoire britannique, cet ouvrage dense et détaillé met remarquablement en valeur le rôle des querelles religieuses et des velléités d’indépendance des Écossais et des Irlandais. Il débrouille habilement la conjonction d’une multitude de facteurs économiques, sociaux et humains qui ont bouleversé l’Angleterre du XVIIe siècle. Un ouvrage de référence.