Dans le cadre du Printemps des poètes 2017, David Dumortier imagine cinquante variations sur le mensonge et en contrepoint, en bas de chaque page, quelques vérités poétiques. « Hier j’ai avalé un futur cerisier en avalant un noyau de cerise ». Il est difficile aussi de dire la vérité, il faut être comme tout le monde…. Un peu de mensonge apporte du soleil.
Surréalistes, flirtant avec l’absurde, les poèmes très courts s’égaillent au fil des pages, joliment et tendrement illustrés par Évelyne Mary .On sourit, on pense à Tardieu, à un absurde pas si absurde que cela qui contient sa part de vérité. Il est temps de méditer : et si mentir, ce n’était qu’inventer un poème ? Ne peut-on pas tirer la langue, bouche fermée ? (J.G.)