Un titre énigmatique, celui du recueil et de la dernière de ses quarante-deux nouvelles : la bouche est pleine, sans doute, des mots que n’a pu ou su prononcer dans ce court monologue un « Je » narrateur qui évoque une rencontre avortée, une de ces rencontres où tout sonne faux, où les phrases s’échouent avant même de finir. Un des petits désastres…
Soudain ma bouche est pleine
MUNN Derek