Chine, XIIIe siècle. L’empereur Kubilaï Khan, séduit par les connaissances du jeune Vénitien, en fait son ambassadeur et le chef de sa diplomatie, attisant la rancoeur du prince héritier, ambitieux et manipulateur. Après plusieurs missions confidentielles, Marco retrouve la Kokedjin dont il tombe amoureux, mais c’est compter sans la félonie de Nobukhan qui propose à son père de la marier au souverain du royaume de Perse. L’impératrice intercède ; Marco, chargé de conduire l’expédition, use d’un stratagème pour rentrer à Venise avec la princesse.
Par un graphisme réaliste et précis, ce deuxième tome nous plonge au coeur des intrigues et complots à la cour du grand Khan, puis suit le retour du voyageur dans la Sérénissime après vingt-quatre années d’absence. Dans une prison de Gênes, c’est sous la plume de son compagnon de cellule, Rustichello, que naît le Livre des Merveilles. Si le scénario s’appuie sur les récits de voyages de l’explorateur, il demeure néanmoins une vision des auteurs. Certaines libertés étant prises avec les faits, un dossier en fin d’ouvrage tente de les replacer dans le contexte historique, bien que de nombreuses incertitudes persistent encore aujourd’hui.