Il y avait un petit pêcheur, il y avait un riche armateur : ils n’avaient pas les mêmes méthodes ni les mêmes ambitions. Le petit pêcheur aimait la mer, les jours où elle n’est pas démontée, tandis que le riche armateur aimait les profits : tempête ou pas, il traquait la sardine, il connaissait toutes les combines, dans son navire-usine. Malgré son imagination et son accordéon, le petit pêcheur ne charmait pas les sardines. Il se reconvertit en ouvrant sur le port une petite boutique de souvenirs…
Jeux sur les mots, mots détournés qui ont une certaine saveur pour dire l’évolution des métiers qui risque d’écarter les plus humbles. On peut rêver sur la proposition de l’auteur et réfléchir. Les images jouent avec brio sur la dimension onirique du texte, mêlant dessins au fusain, aplats de couleurs, photographies incrustées d’objets divers et silhouettes imitant les papiers découpés.