Dans la Cité impériale, le jeune empereur de Chine et sa grand-mère l’impératrice douairière s’apprêtent à recevoir le souverain de Constantinople. Il s’agit de l’impressionner par des défilés militaires, visites de jardins, banquets, le must étant de lui faire admirer une oeuvre très ancienne, un peinture sur soie des Cinq Empereurs.
Lan, Dong, Bao et Chen, les quatre héros du précédent roman de Michel Laporte ( Les quatre bandits du Henan, LJA/NB août-septembre 2008 ), repartent pour une course contre le temps. Car Dong a confié la peinture des Cinq Empereurs à Chen, parti dans un monastère, pour qu’il puisse la faire admirer à son maître. L’auteur entraîne le lecteur à la suite des adolescents qui tentent l’impossible pour récupérer le trésor artistique. Mais le suspense n’est pas au rendez-vous. L’histoire s’étire avec beaucoup de narration et peu de dialogue, sans hauts faits. L’aventure n’est pas crédible, les personnages non plus et le dépaysement n’opère pas parce que le contexte de l’époque est mal rendu. C’est un peu Le Club des cinq, version chinoise. À partir de 10 ans